Selon des enquêtes approfondies d’associations scientifiques médicales, près de 50% des porteurs de tatouages ont entrepris une démarche pour effacer un ou plusieurs tatouages. Impératifs professionnels, changement de goût ou de style de vie sont généralement les raisons invoquées. Le laser, en général un Nd Yag Qswicth, permet de cibler le pigment du tatouage (bleu, noir ou vert, le rouge est le plus dur à extraire et le jaune est parfois compliqué à éliminer, le pire étant le bleu turquoise). Ce pigment est en fait de l’encre, cette encre est à l’état solide dans la peau.
Le laser cible donc la couleur du pigment (encre) du tatouage et elle seule. La lumière du laser est spécifique et cohérente ; elle ne cible avec sa longueur d’onde unique, qu’un seul objectif. Lorsque le faisceau du laser atteint sa cible, solide, celle-ci est ”éclatée” en micro-particules qui sortent de la peau vers l’extérieur dans la pommade. Les particules en profondeur sont éliminées par les macrophages. En fin de séance, le médecin applique une couche de pommade Cicalfate et recouvre la zone traitée d’un pansement qui devra être conservé entre 1 à 2 jours. Le patient devra continuer les soins pendant 3 à 7 jours.
Le laser émet de la lumière en flashs très courts appelés pulses. L’impact de l’énergie dégagée par chaque pulse est similaire au claquement d’un élastique sur la peau ou comparable aux petites projections de graisses brûlantes que l’on reçoit parfois sur la peau en faisant la cuisine. La majorité des patients n’a pas besoin d’anesthésie locale, mais certains préfèrent appliquer de la crème EMLA (30 minutes avant la séance), qui soulage légèrement. Dans tous les cas, les candidats au détatouage soulignent que la sensation, pendant la séance, est moins douloureuse que celle ressentie pendant le tatouage.